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Plantes exotiques envahissantes

Les espèces floristiques sont dites exotiques envahissantes lorsqu’elles s’établissent hors de leur aire de répartition ou de reproduction et qu’elles envahissent leur nouveau milieu. Ces espèces très compétitives nuisent alors à la biodiversité locale en remplaçant peu à peu les espèces indigènes et peuvent nuire également à notre qualité de vie.

Plusieurs espèces envahissantes sont présentes sur le territoire de la Ville ou sont à surveiller. Les principales espèces terrestres et aquatiques sont présentées ici :

Plantes des milieux terrestres

  • Le roseau commun
  • L'alpiste roseau
  • La renouée du Japon
  • Le panais sauvage
  • La salicaire pourpre

Plantes des milieux aquatiques

  • Myriophylle à épis

Pour déclarer la présence d'une espèce exotique envahissante (EEE)

Signalez-le sur Sentinelle avec des photos, une localisation précise et une date d'observation.

Accéder à Sentinelle

Lien utile

  • Berce du Caucase

    La région de l’Abitibi-Témiscamingue serait exempte de la berce du Caucase, une espèce exotique envahissante dont la sève cause des lésions corporelles sous forme de brûlures. Originaire de l’Europe de l’Est, puis vendue comme plante ornementale au Québec, la berce du Caucase est aujourd’hui proscrite pour la préservation de la santé et de l’environnement. Si vous croyez l’observer, il s’agit probablement de la berce laineuse, une espèce indigène, mais demeurez vigilants.

    Guide d'identification de la berce du Caucase

  • Myriophylle à épis

    Le myriophylle à épis est une plante aquatique submergée, envahissant les lacs, les cours d’eau, les milieux humides et les fossés. En raison de sa facilité d’adaptation et de propagation, le myriophylle à épis déloge la flore indigène, modifie les habitats naturels et détériore la qualité de l’eau.

    L’implantation du myriophylle à épis affecte considérablement la pêche, puisqu’il impacte directement la truite grise et le touladi, en plus de limiter l’utilisation des milieux aquatiques à des fins récréatives, notamment par l’emmêlement des plantes dans les moteurs des bateaux et autres équipements. Le myriophylle à épis se propage rapidement par fragmentation de la tige, les fragments étant transportés par le courant, les embarcations, les remorques, le matériel et les animaux.

    Étant pratiquement impossible à éradiquer, le meilleur moyen de contrôle du myriophylle à épis est de limiter sa dispersion d’un lac à l’autre par l’inspection et le nettoyage des bateaux, des remorques et des équipements de pêche.

    Lacs où la présence de myriophylle à épis a été confirmée :

    • Dufault
    • Noranda
    • Pelletier
    • Ollier
    • Opasatica
    • Osisko
    • Renault
    • Rouyn

    Guide myriophylle à épis

  • Renouée du Japon

    Cette plante exotique est très envahissante et devient presque impossible à éliminer une fois implantée, en raison notamment de la densité des rhizomes sous terre et des toxines qu'elle libère pour nuire aux autres plantes avoisinantes. Très résistante, un simple petit morceau de racine ou de tige peut créer une nouvelle colonie. 

    La densité de tiges et de feuilles qui se dépose en hiver forme des amas qui empêchent des plantes indigènes stabilisatrices de s’implanter sur les rives, ce qui provoque l’érosion des berges. 

    Si vous avez cette plante sur votre terrain, voici comment la contrôler et tenter de s’en départir :

    • Arrachez les tiges 2 à 3 fois par saison;
    • Creusez le plus possible pour retirer les rhizomes (jusqu’à 30 cm de profondeur);
    • Ramassez chaque fragment de tige et de racines et enfermez-les dans des sacs poubelles bien fermés et jetez-les dans le bac à déchets (surtout pas au compost !);
    •  Il vous faudra probablement recommencer pendant plusieurs années.